Mary la Marionnette (Mary the Puppet)
Mary la Marionnette (Mary the Puppet)
Noir… Tout était noir autour de moi. Était-ce moi qui était aveugle ou était-ce car on m’avait bandé les yeux ? Une lueur bleutée dansait devant mes yeux tandis que j’entendais un rire léger et glacial près de moi. J’avais une sorte d’impression de … Malaise… Comme si quelque chose m’empêchait de bouger. Une silhouette se glissa dans la lueur bleue. Je ne pus distinguer ses traits que lorsqu’elle fut à dix centimètres de mes yeux. Je pensais que je regardais un ange rouge dans les yeux… Un ange déchu.
Elle avait des cheveux rouges et noirs assez courts et sa robe était déchirée par endroits. Son visage aurait pu figurer dans ma liste de conquête si ses yeux ne débordaient pas de maquillage coulé, comme si elle avait pleurer, ainsi que deux filets de sang qui coulaient à chaques coins de sa bouche, qui lui donnaient un air de poupée de ventriloque.
Elle se glissa derrière moi en me pressant l’épaule d’une de ses mains aux ongles démesurés et me glissa à l’oreille avec un petit ricanement « Que tu es mignon avec ta soumission forcée envers moi… Ne te sens-tu pas… Prisonnier, de quelque chose ou… De quelqu’un ? ». C’est à ce moment seulement que je remarqua que mes mains et mes jambes étaient attachés à quelque-chose de suspendu en l’air. Mais ce n’était pas tout. je me sentais bizarrement mou, comme si… Comme si on m’avait enlevé le pouvoir d’articuler librement mes membres.
La créature retourna face à moi et tendit les fils qui me suspendaient. Ceux-ci vibrèrent en me chatouillant, mais aucun son ne sorti de ma bouche car ma gorge était trop nouée. Je me rendis compte que ces fils n’en étaient pas… c’était tout simplement mes tendons. En voyant mon expression terrifiée, elle éclata d’un rire démentiel.
« Hahaha ! Eh bien ? Ne te sens-tu pas à l’aise, ni fier d’être le centre de toute attention ? »
Une lumière blanche, aveuglante, s’alluma et je faillit refermer les yeux pour oublier cette horrible vision. Je me trouvais suspendu au plafond de ce qui semblait être un chapiteau et en face de moi se trouvaient des dizaines d’enfants, également suspendus par leurs tendons. Ils avaient tous la langue arrachée.
« Alors, que dis-tu de mon Freak Show ? Oh, ne fait pas attention à leurs visages, je n’ai jamais favorisé la beauté ! »
Elle se retourna vers moi et me caressa les cheveux.
« Mais toi tu es différent… Tu es beau. »
Elle me baisa le front et recula de quelques pas, puis elle fronça les sourcils.
« Hum, quelque chose ne va pas… Je ne peux pas bouger facilement ta tête; Si la marionnette n’est pas parfaite, ce n’est pas drôle, on ne peut plus jouer… »
Elle disparu un instant, tandis que j’avais des nausées à cause de tout ce sang dans ma bouche. Elle revint en tenant fermement un grand bâton. Je devinait ces intentions, mais je ne parvenais pas à crier. J’arrivais seulement à émettre des couinements de goret destiné à l’abattoir. Et j’aurais préférer ça. Elle disparu à nouveau de mon champ de vision. Je sais qu’elle est dans mon dos. Elle me glisse entre deux ricanements un « Ca va piquer un peu… » . Et alors, je sentis une énorme secousse contre mon crâne, un courant d’air glacial et un liquide couler dans mon dos. La dernière chose que j’entendis fut « Tu sais pourquoi les marionnettes de Mary the Puppet sont de si bonnes qualité ? Tout simplement car j’utilise les matérieux les plus réalistes possibles ! » accompagné d’un éclat de rire abyssal.
Puis le rideau tomba.
Creepypasta.