Candiz
Candiz
Attention, cette creepypasta est déconseillée à un public sensible !
Il est 1h45 du matin, et tout le monde dort dans la maison, sauf toi. tu n’aimes pas dormir, tu préfères être devant ton ordinateur et parler à tes amis, même si à cette heure-là, il n’y a personne de connecté, à part Anna, ta meilleure amie. Tu es en train de lui parler de tout et de rien, et elle aussi. Vous continuez à vous parler, quand, subitement, elle arrête d’envoyer des messages. tu continue de la spammer, avec un mauvais pressentiment. Si elle était partie, elle t’aurait envoyé un message. Tu arrêtes de taper sur ton clavier, et un silence de mort s’installe. Ce silence dura quelques minutes, jusqu’à ce que tu reçoive un message d’Anna assez étrange écrit en majuscules :
TU ES LA PROCHAINE, MON PETIT SUCRE
Ne comprenant pas, tu décides de lui envoyer un message lui demandant une explication de ce message bizarre. La seule réponse que tu reçois est une invitation à une conversation par webcam. tu acceptes, et ce que tu vois te glace le sang ! Anna est assise sur sa chaise de bureau, le visage mutilé ! Quelque-chose qui ressemble à du caramel ou du sucre fondu a brûlé ses yeux, se mélangeant à ses larmes. Les articulations de sa mâchoire sont brisées, et elle pend le long de son cou recouvert de bonbons gélatineux à moitié fondus. Sa langue est arrachée et clouée sur son front grâce à une sucette dont le bâton avait été taillé en pointe. Des mikados sont plantés dans ses oreilles, assez profondément pour avoir, à coup sûr, percé ses tympans. Son nez tailladé et lacéré n’est plus qu’une masse de chair sanguinolente et ses doigts sont coupées. Sa poitrine est ouverte, et son cœur avait été remplacé par un cookie !
Sur le mur derrière elle est écrit le même message que tu as reçu il y a quelques instants, mais cette fois, signé par « Candiz ».
Tu met tes mains devant ta bouche pour t’empêcher de vomir devant ce spectacle macabre. Tes larmes coulent sur tes jouent et s’infiltrent entre tes doigts. Tu prend ton courage à deux mains et effectue une capture d’écran de cette scène horrible pour l’envoyer à la police. Au moment où tu clique, un bruit de papier de bonbon qu’on froisse retentit derrière toi. Tu te retourne et regarde partout autour de toi, et remarque un bonbon coloré posé sur ton lit.
Tu inspectes ta chambre pour essayer de voir qui l’avait posé là, même si tu as peur de savoir qui… Tu te lèves pour aller le chercher, et verrouille la porte de ta chambre en même temps. tu retournes devant ton ordinateur et pose le bonbon à côté. La vision du corps d’Anna mutilé te redonne envie de vomir et de pleurer. Tu fermes la fenêtre de la conversation car cette image est tellement insupportable. Comment quelqu’un peut faire ça, et pourquoi ?! Tu te remet à pleurer, et ta vision se brouille.
Quelques minutes plus tard, tu arrives enfin à te calmer. Tu regardes le bonbon posé sur ton bureau et l’ouvre. Tu te demande s’il est bon, tu n’as jamais su résister à l’envie d’en manger quand tu en avais l’occasion, mais le meurtre de ton amie t’auras sûrement dégoûtée jusqu’à ta mort. Et cet instant est très proche, tu le sais. Tu n’as aucun moyen de t’échapper, ni même de te défendre, alors autant en profiter…
L’emballage est en plastique multicolore avec un cœur noir dessus. Tu l’ouvres en prenant soin de ne pas l’abîmer et prend le petit trésor sucré entre ton pouce et ton index. C’est un bonbon dur. Il est dur blanc et parsemés d’une multitude de petites étoiles et autres formes multicolores. Tu hésites un instant à le manger, mais son odeur alléchante prend le dessus et tu le met dans ta bouche. C’est la première fois que tu goûtes quelque-chose de semblable. Il est très sucré, avec un léger goût acidulé. Ton temps passé à lire les composants des paquets de bonbons t’a permit d’identifier la plupart des composants.
L’acidité est due à de l’acide malique (utilisé dans les bonbons à la pomme), le sucre doit être du sucre de canne basique, les colorants semblaient être d’origine naturelle, puisque presque rien ne t’indiquait leur présence. Mais les goûts des différents fruits sont tellement mélangés qu’ils sont impossibles à analyser, même en te concentrant. Sur le coup, le goût te fit presque tout oublier, du meurtre d’Anna au lieu où tu te trouves. Un long silence s’installe pendant un moment, et fût brisé quand un bruit d’assiette qui glisse de l’évier rompt le silence et te fait lever les yeux de ton écran d’ordinateur.
« Sûrement mon frère qui grignote un truc en bas », penses-tu en savourant le bonbon.
Le son se répète une fois de plus, mais plus fort. Tu déverrouilles la porte de ta chambre et descends les escaliers en direction de la cuisine pour lui dire de faire moins de bruit. Au moment où tu arrives dans le salon, une odeur de caramel et de bonbon t’enveloppe, en même temps que la peur. C’est à ce moment que tu te rappelle la mort d’Anna. Tu essayes de fuir, mais tes jambes ne veulent pas. La peur t’empêche de partir. Tu fais un effort pour finalement faire un pas en arrière, mais au moment où tu te retourne vers l’escalier, une voix retentit.
« Tu es la prochaine, mon petit sucre… »
Des larmes naissent au coin de tes yeux. Tu ne veux pas mourir ! Non ! Pas maintenant ! Tu as le dos tourné à la cuisine, mais tu sais que quelqu’un arrive. Une main te saisit le poignet et l’odeur de caramel devint plus forte. Tu te retournes et tu vois à quoi ressemble cette « Candiz ». Elle doit avoir environ 10 ans. Elle a des cheveux longs blonds clairs, des yeux verts, une robe rose avec des fraises dessus, des chaussettes hautes blanches et des petits souliers rouges. Des taches de sang sont présentes sur ses mains et ses habits, sûrement celui de ton amie sauvagement assassinée. Elle a une sucette dans la bouche et deux casseroles, une de caramel et une de bonbons gélifiés, dans l’autre main.
La main qui retient Ton poignet se ressert presque jusqu’à couper la circulation du sang dans la tienne. Tu te débat pour te libérer, en vain. Comment une petite fille comme elle peut avoir autant de force ?! Elle finit par te lâcher d’elle même, et te regarde avec ses yeux verts. Elle prend la cuillère en bois qui est dans la casserole, et, d’un coup, te saute dessus et t’immobilise en un rien de temps. tu essaies de te débattre, en vain. Elle ne bouge pas d’un pouce. Elle verse du caramel encore bien liquide sur la cuillère en bois et l’approche de tes yeux. tu commence à pleurer, connaissant le sort qui t’attend. Tout se passe au ralentit.
Le caramel qui coule lentement sur tes yeux, la douleur atroce de ta bouche qu’on déboîte, le déchirement de ta langue qu’on arrache, la brûlure des bonbons fondus sur ton cou, ton nez lacéré, tes doigts coupés. La dernière chose que tu entends avant de te faire percer les tympans est « Tu es la prochaine, mon petit sucre… », puis une douleur atroce dans tes oreilles, et plus aucun son.
Tu es sourde, aveugle, et tu ne peux plus sentir, goûter, et toucher. Privée de tes sens, tu ne peux que souffrir en silence, à attendre impatiemment que tout s’arrête. tu sens quelque-chose qui se plante dans ton crâne, mais pas assez profondément pour atteindre ton cerveau. Une douleur t’envahit au niveau de la poitrine, c’est à ce moment-là que tu sens que tu vais enfin être libre. Rien que d’y penser, tu sens tes souffrances disparaître.
Enfin… Le temps passe… Combien de temps ? Tu ne sais pas… Est-ce que tu es mort ? Tu n’en sais rien… Tu te détends. Tu n’as plus mal, non, tu vais bien. Tu es si léger, tout à coup… Libre… Tu es enfin libre… Enfin…
Tu es la prochaine, mon petit sucre…
Creepypasta .