L’affaire PaperCut #1
L’affaire PaperCut #1
Attention, cette creepypasta peut contenir des passages choquants !
30 Décembre 2014 :
Cher journal, je sais que ça fais longtemps que je ne t’ai pas écrit, mais pour le nouvel an, j’ai pris comme résolutions de t’écrire tous les jours. Après tout, c’est moi qui t’ai demandé pour mon anniversaire ! Depuis la dernière fois, je suis sortie de ma paranoïa constante, et j’ai même découvert quelque-chose que j’adore et dont je suis complètement accro : les creepypastas. C’est des histoires qui font peur et qui peuvent même t’empêcher de dormir la nuit. Jusqu’à maintenant, je n’avais jamais essayé de me faire peur à moi-même, mais maintenant, je trouve ça merveilleux. Pouvoir contrôler des sentiment, juste avec des phrases ! Je vais aller me coucher, bonne nuit
31 Décembre 4014 :
Aujourd’hui, pour le nouvel an, j’ai eu un sweet à capuche blanc. Comme Jeff The Killer, oui ! Je suis si heureuse ! Je continue à lire de plus en plus de creepypastas, j’adore avoir peur comme ça. C’est un peu comme une drogue, plus tu en lis, plus tu veux en lire d’autres. Mes creepypastas préférés sont : Jeff, Jane, Laughing Jack, Ben, Ticci Toby, et ClockWork. Surtout ClockWork. Son histoire est horrible, mais j’adore son personnage !
1Er Janvier 2015 :
Bonne année, cher journal ! Cette nuit, j’ai fais un rêve étrange, j’ai rêvé que j’étais presque une creepypasta. C’était vraiment très étrange, et en même temps fascinant. Je te raconte l’histoire : dans mon rêve, je cours car quelqu’un me poursuit. Ce quelqu’un, c’est Ticci Toby, mais je ne sais pas s’il veux me parler ou me tuer. Je continue de courir jusqu’à ce que je n’entende plus rien derrière moi. Je me retourne, et je me retrouve dans un endroit tour blanc et brumeux. Il n’y a rien autour de moi, et je ne voyais pas le sol à cause de la brume. D’un coup, je trébuche. Je regarde derrière moi, et je vois Jeff qui me tends la main pour m’aider à me relever. Ensuite, plusieurs creepypastas apparaissent à côté de lui. Mon rêve se termine au moment où il me dit « Tu es comme moi. Tu es comme nous ». Je sais, il est bizarre… Mais j’ai beau savoir que ce n’est qu’un rêve, ça avais l’air si… Réel… Mais je dois sûrement me faire des idées
2 Janvier 2015 :
Cher journal, Cette nuit, j’ai encore rêvé de creepypastas. Le plus étrange, c’est que maintenant, quand j’en lis, ça ne me fais même plus peur… C’est juste devenu une petite lecture, comme ça… J’aimerais tant retrouver cette sensation de peur, une voix dans ma tête me dis qu’elle connais quelque-chose de plus puissant, que mes creepypastas ne sont rien comparé à ça… Je sais de quoi elle parle, mais je préfère ne pas l’écouter.
3 Janvier 2015 :
Aujourd’hui, encore une journée gâchée à ne rien faire à part lire, dessiner, et faire des origamis. J’aime bien faire des origamis, je trouve que ça passe le temps, même si je continue de m’ennuyer, j’en fait avec un peu tout et n’importe quoi (feuilles d’arbres, papier de bonbon, …). ça me passionne beaucoup, même si je ne suis pas une virtuose…
4 Janvier 2015 :
Mon bureau est recouvert de dessins et d’origamis, et j’ai eu du mal à te retrouver. Cette nuit, j’ai encore fait un rêve de creepypastas, il était vraiment très réaliste. J’ai rêvé que [illisible] mais en tout cas, cette fichu voix continue de me dire qu’il faut que je tue. Je ne l’écouterais jamais !
5 Janvier 2015 :
Ce matin, j’ai saigné du nez, et le sang à recouvert une partie de ce que j’avais écrit hier. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai laissé le sang sur le papier plutôt que de l’enlever. J’aimerai bien la réécrire, mais je ne sais plus ce que j’ai marqué, tant pis. Je me suis réveillée assez tôt, parce qu’aujourd’hui, c’est la rentrée. J’ai hâte de retrouver mes amis. Bon, je vais y aller, à plus tard !
6 Janvier 2015 :
Cher journal. Aujourd’hui a été ennuyant, j’ai passé la journée à dessiner des creepypastas et à faire des origamis. Je ne travaille pas en cours, puisque je sais que je n’aurais pas mon bac. Je suis une ratée, bonne à essayer vainement de se faire peur… Mes amis pensent que je suis dépressive, mais bon, une bonne nuit de sommeil et ça passera sûrement. Aller, bonne nuit !
7 Janvier 2015 :
Cette nuit, j’ai fait un rêve vraiment étrange. J’ai rêvé que j’étais une creepypasta, allant de maisons en maisons afin de tuer pour le plaisir. À chaque fois que je tuait, je déchirais une page d’un cahier, j’écrivais en bas de la page un mot, sans doute mon pseudo de creepypasta, j’y traçait un signe, et je la pliait en forme de grue, que je posait à côté de chaque cadavre. Le rêve avait l’air si réel, et quand je me suis réveillée, la taie de mon oreiller avait été déchirée, comme si j’avais inconsciemment cherché à l’éventrer. J’ai été obsédée par ce rêve toute la journée, et mes amis me trouvaient bizarre.
8 Janvier 2015 :
Aujourd’hui, en cours, je n’ai pas réussi à faire autre chose que griffonner sur mes cahiers, je n’arrêtais pas de penser au rêve d’hier. Et le pire, c’est que parmi mes gribouillis, on trouvait assez souvent la marque qui se trouvait dans mon rêve. C’est un C assez plat, avec un > au milieu. La petite voix dans ma tête me dit que mon rêve va bientôt se réaliser, je ne la crois pas. Je ne peux pas tuer des gens, je n’en ai pas pas la force ! Elle prétend le contraire. J’ignore qui de nous deux a raison…
9 Janvier 2015 :
Aujourd’hui, je vais dormir chez mes cousins ! Ça fait longtemps que je ne les ai pas vus, j’ai tellement de conneries à leur raconter. Je suis actuellement dans la voiture pour aller chez eux, et j’imagine déjà tout ce que je pourrait faire ou dire. On est arrivé, je continuerai d’écrire demain, il est 22h, et je suis fatiguée.
10 Janvier 2015 :
Cher journal. Cette nuit, j’ai fait quelque chose. Quelque-chose d’horrible. J’ai tué. 4 personnes, au total. Mon oncle, ma tante, et deux de mes cousins. Je te raconte ce qu’il s’est passé :
Mon oncle est rentré du bar vers minuit, complètement bourré. Il a commencé à insulter ma tante et mes cousins parce qu’on ne l’avais pas attendu pour manger. Il est devenu violent et il a frapper ma tante à plusieurs reprises. Elle s’est prit le coin d’une étagère dans la tête et est tombée par terre, inconsciente. Ensuite, mon oncle a prit une lampe et a essayé de fouetter mes cousins avec le fil électrique. J’ai réussi à l’attraper avant qu’il ne blesse le plus jeune, j’ai ensuite ordonné à mes neveux de se cacher. Je me suis battue avec lui, et il a tenté de m’étrangler avec le fil. J’ai réussi à me dégager grâce à mon couteau-suisse que j’ai planté dans son bras gauche. Il a hurlé, lâché la lampe, et m’a regardé d’un air apeuré. Au moment où j’ai vu ce regard, j’ai eu envie de rire. J’avais l’impression de brûler intérieurement. C’était comme un nouveau sentiment. J’avais l’impression d’être supérieure. Je me suis jetée sur lui et l’ai étranglé avec le câble de la lampe. Je lui ai ensuite tranché la gorge, puis planté la lame de mon couteau-suisse dans son cœur.
Ma tante s’est réveillée et m’a vue, le cadavre de mon oncle par terre. Elle a crié et prit son téléphone pour appeler la police, mais je n’ai rien fait de mal ! Je l’ai sauvée, elle et mes cousins, et c’est comme ça qu’elle me remercie ?! Je lui ai arraché le téléphone des mains avant de l’éventrer et de lui exploser les vertèbres du cou avec mon pied. J’ai entendu un craquement dans les escaliers. Je me suis retournée et ai vu un de mes cousins qui m’observait entre les barreaux de la rampe. Il a pris peur et s’est enfuit en courant. Pourquoi il a peur ? Je n’ai fait que les sauver… Rien de plus… j’ai monté les escaliers et je suis entrée dans leur chambre. Ils m’ont dis de dégager, que je n’étais qu’un sale monstre. Je n’ai fait que les sauver, merde ! Qu’est ce qu’ils ne comprennent pas ?!
J’ai avancé vers eux. Ils se sont tassés dans un coin de leur chambre, tremblotants. Ils sont mignons… Je hait ce qui est mignon ! J’ai chopé le plus jeune et l’ai éventré, avant de l’étrangler avec ses propres intestins. J’ai ensuite rejeté son cadavre vers les deux autres. Je me suis ensuite approchée de ma cousine. Elle a commencé à courir vers la porte, mais je lui ai donné un violent coup de pied dans le ventre. Elle est tombée à terre et a craché du sang. Je l’ai tuée en laissant tomber sa plus grosse statue de fée en plomb sur son cou. Les ailes de la statue se sont plantées dans son cou et le haut de son dos. Je me suis ensuite tournée vers le plus grand. Il ne semblait pas avoir peur. Il semblait même me défier du regard.
On a un peu parlé. Il a dit que j’étais un monstre, que j’étais horrible, que je n’aurais jamais dû naître. Mais je vous ai sauvée ! Vous êtes trop cons pour comprendre ?! Votre oncle allait vous tuer ! C’était moi ou lui ! Vous deviez mourir aujourd’hui ! Finalement, je l’ai laissé partir après lui avoir juré qu’on se reverrait, pour en finir. Une bonne fois pour toutes. J’ai arraché des pages de ce journal et les ai pliés pour en faire des grues, après les avoir signées d’une marque et d’un nom. PaperCut. Voilà qui je suis réellement. Une creepypasta. Je suis devenue une creepypasta…
L’extrait du journal ici-présent a été retrouvés sur des scènes de crimes, juste à côté des corps, sous forme d’origamis. Chaque personne tuée avait à ses côtés une grue en origami, qui correspondaient chacunes à une journée écrite dans ce journal. Une enquête sur cette « PaperCut » est actuellement en cours, bien que les indices se limitent à quelques feuilles de papier. D’autres extraits pourraient bientôt suivre. La marque dont il est question est celle-ci :
Creepypasta.